Popeye.
Sous ce titre je ne vais éditer un cliché du célèbre marin crée par Elzie Crisler Segar en 1929, mais celui d'un jeune Bouledogue français.
Pour l'histoire le bouledogue français (ou Bulldog français) tire son origine du toy bulldog anglais, du XIXème Siècle. Chien de garde, il est devenu chien d'écurie où son travail consistait le plus souvent à tuer la vermine.
Importé dans le nord de la France par des ouvriers anglais du textile venus travailler en France par nécessité, ce chien avait 2 qualités, ratier et pugnace, qui pouvaient attirer l'attention des professionnels travaillant au contact des animaux.
Ce fut chose faite avec son arrivée à la Villette, quartier parisien où se trouvaient des abattoirs, des boucheries et des halles. Des amateurs, souvent originaires de ces métiers de bouche, en commencèrent la sélection, et des écuries, il passa au salon.
Le bouledogue français devint alors natif de la capitale. Paris étant à la mode dans ces années 1900, les étrangers, qui aimaient follement cette ville, ne pouvaient qu'aimer follement le "boule". De parisien, il devint international, car beaucoup d'aristocrates ou de grands bourgeois de toutes les capitales en possédaient un. Ce fut l'âge d'or de la race, l'élevage était florissant, et il fut de plus en plus prisé.
La première guerre mondiale mit un frein momentané à son développement, mais les années folles s'en emparèrent à leur tour. Le chien de la parisienne, de la femme libérée, des artistes en tout genre, c'est alors le chien de la haute société.
Le coup de grâce fut donné par la deuxième guerre mondiale. La race entra dans la confidentialité jusqu'en 1995, année où les médias s'emparèrent de son look.
Canon EF 50 mm f/1.8 II - Mesure évaluative - f/3.5 - 1/160 s - ISO 100 (-1,00 EV) Mode TV (post-traitement sous Photoshop Elements 6.0 + LucisArt, Noiseware Community Edition & PhotoFiltre).
+ Canon Speedlite 430 EX II (on, fill-flash)