La Cité de Carcassonne (11/11).
(EOS 40D)
J'ai au regret de vous annoncer que la découverte de la Cité de Carcassonne s'achève sur ce 11ème post. Cependant en empruntant l'autoroute des Deux Mers (composée des autoroutes A62 - tronçon Ouest - entre Bordeaux et Toulouse, d'un petit bout du périphérique de Toulouse et de l'A61 - tronçon Est - entre Toulouse et Narbonne) en direction de la Ville Rose, on trouve l'aire de repos "Le Belvédère de la Cité" qui offre une vue imprenable sur les plus célèbres remparts de l'Aude.
Vous allez pouvoir juger par vous même ce dernier point de vue par le biais de deux clichés qui concluent aussi bien la journée carcassonnaise que mon week-end dans la préfecture de la Haute-Garonne.
J'espère que la visite vous a plu (par rapport aux commentaires, j'en suis quasiment sûre et je tiens à tous vous remercier pour vos passages quotidiens), en ressortant n'oubliez pas le guide.
Je sais, je suis incorrigible, mais savez vous d'où vient le pourboire ?
Le pourboire trouverait ses origines dans un restaurant outre manche, dont le patron, au 18ème Siècle, mit en place une pratique originale. Il installa sur son comptoir un pot comportant les inscriptions To Insure Promptness (pour assurer la rapidité). Ce pot était destiné à recevoir quelques pièces des clients pressés qui désiraient être servis plus vite. Les initiales de cette expression restèrent et formèrent le mot tip, signifiant désormais pourboire en anglais.
En France, cette pratique s'est développée plus tard, au 19ème Siècle, pour récompenser les cafetiers et restaurateurs d'un service de qualité. Le pourboire signifiait comme son nom l'indique un verre qu'on offrait en remerciement d'un service rendu ou un sou pour s'offrir ce verre. De la même manière, en Allemagne, pourboire se dit Trinkgeld, littéralement "argent pour boire", tout comme le mot portugais Gorjeta. En espagnol, la Propina vient d'une ancienne coutume qui consistait à boire la moitié d'un verre après avoir trinqué à la santé de quelqu'un puis offrir à cette personne la fin du verre. En Russie, la traduction de pourboire donne na chaï, ce qui signifie "argent pour le thé". Au fil du temps, cette habitude s'est diversifiée et le pourboire s'est vu versé comme une faveur accordée par un client reconnaissant aux ouvreurs de cinéma et de théâtre, aux coiffeurs, aux chauffeurs de taxis, au personnel hôtelier et plus largement à de nombreux prestataires de services quotidiens ou ponctuels (livreur à domicile, dépanneur, guide touristique, déménageur, bagagiste, coursier etc...).
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